• Alors voilà je m'appelle Charlène, j'ai actuellement 18 ans.
    J'ai fais ce blog pour poster une histoire (Cléophée) que je suis en train d'écrire et qui me tiens à cœur.
    Je vais aussi mettre des textes que j'écris comme ça par envie.

    L'écriture est pour moi quelque chose d'important, une addiction on va dire.

    Voilà voilà ^^


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  • Alors, j'avais un projet en tête depuis longtemps, c'était de faire une sorte de conte de fée. Un conte de fée pas comme les autres, avec une princesse qui n'a pas encore était inventé je crois. Malheureusement beaucoup de petites filles vont pouvoir s'identifier à cette princesse.

    Bonne lecture :)


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    Il était une fois, une petite fille nommée Cléophée. Elle habitait une grande maison quelque part en France. C’était une petite fille grande pour ses 13 ans, les cheveux aussi noirs qu’un plumage de corbeau ainsi que des yeux verts pétillant. Elle avait toujours le sourire sur ses lèvres. Mais cette petite fille était malade, même très malade. Cléophée avait le cancer, son pire ennemi et sa plus grande peur. Elle allait à l’école du village et tous les week end elle partait à l’hôpital chambre 125 aile gauche, mais pour Cléophée c’était devenu une habitude. La semaine elle était dans sa chambre rose de princesse, et le week end elle retrouvait les murs blancs lugubres de l’hôpital. L’odeur qui est propre de l’hôpital était devenue familier et elle n’y faisait plus attention. Les infirmières étaient devenues sa deuxième famille. Elles faisaient tout pour que Cléophée se sente mieux, mais cela ne marchait pas. Elle se sentait bien que quand elle avait ses écouteurs et qu’elle écoutait « j’ai demandé à la lune » d’Indochine. Ses parents ne venaient pas du week end car ils n’avaient pas la force de voir leur fille au fond de ce grand lit.

     

    Les parents de Cléophée faisaient partie d’une classe un peu aisée. Son père se nommait Daniel, il était chef de cuisine d’un petit restaurant dans une ville d’à côté. Il était grand, plutôt maigre, le visage marqué par les échecs de la chimio de sa fille. Les yeux clairs vitreux ainsi que des cheveux courts grisés par le temps qui passe. Sa femme se nommait Véronique, c’était une très belle femme blonde plutôt petite, les yeux cernés par la fatigue mais un regard marron rempli de tendresse qu’une maman peut donner à son enfant. Ils avaient achetés un chien à leur fille à ses 10 ans, Cléophée l’avait nommé Vidocq car ce prénom la faisait rire. Son chien était un petit chien de couleur blanche et fumé. Vidocq était son plus fidèle compagnon, elle le surnommait « petite boule poilus »

     

    Cléophée avait des gros coups durs quand les médecins lui disaient que son cancer ne guérissait pas, mais elle ne perdait pas espoir, elle se disait qu’elle irait mieux avec le temps. Du moins, elle se forçait à croire sa pour ne pas perdre son sourire merveilleux et innocent de jeune fille. Pour son âge elle avait une grande maturité, pas parce qu’elle le voulait mais parce que la vie lui a donné tellement de coups durs qu’elle était devenue une fille forte. Elle ne supportait pas qu’on la voit que comme une malade elle avait juste envie de baffer les gens qui changeait leur comportement pour elle. Cléophée en avait assez de la pitié des gens, de leur conversation vide et de leur regard où dedans c’était marqué « oh la pauvre ».  C’était une très grande rêveuse et elle voulait traverser le monde.

     


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    Le Samedi 23 Mars, Cléophée se réveilla dans sa chambre d’hôpital. Elle se frotta les yeux et regarda autour d’elle. Elle diriga son regard sur sa table de nuit. Dessus il y avait 2 photos, la première c’était une photo d’elle avec ses parents et la seconde c’était une photo avec Vidocq. Elle souria tristement en se demandant pendant encore combien de temps elle va pouvoir regarder ses photos. On frappa à la porte, c’était Anita l’infirmière. Cléophée adorait cette infirmière car elle avait la douceur d’une maman. Elle regarda plus attentivement Anita. Quel âge pouvait-elle avoir ? La trentaine ? La quarantaine ?

      -Comment tu te sens aujourd’hui ma poupée ? lança Anita pour rompre le silence.

    -Bien merci, et toi ?

    -Très bien depuis que j’ai vu ton sourire.

     

    Cette phrase fit sourire Cléophée. Anita l’a pris dans ses bras pour la laver, Cléophée était trop fatiguée par son traitement il fallait qu’elle économise son énergie. Cléophée passa ses mains sur sa tête et vit une touffe de cheveux rester dans ses mains. Son regard devient sombre d’un coup, bientôt elle ne va plus avoir de cheveux et ses camarades vont se moqués d’elle.  Après la douche, Anita regarda Cléophée lui fit un bisou et la recoucha dans son lit. Une fois Anita sortit de la chambre, Cléophée mit ses écouteurs et écouta sa chanson préférée. Elle repensa à cette touffe de cheveux et commenca à pleurer. Elle voulait juste pleurer ! Hurler ! Elle se disait « c’est bon il en a pas marre ce cancer ? Il me prend tout ! Mes cheveux, mes poils, me change le physique et il va aussi me prendre la vie ? J’en ai marre ! Marre ! Marre ! Mais il va voir qui c’est le plus fort ! ». Puis elle s’endormit. A midi Anita est revenu dans la chambre et la réveilla :

     -Cléophée, réveille-toi je t’ai apporté à manger.

    -Je n’ai pas faim.

    -S’il te plait mange.

    -Pourquoi ? Cela va me refaire pousser les cheveux ?

    -Non mais…

    -Pas de mais ! Pars ! Je veux être seule !

     

    Anita partit avec les larmes aux yeux, pour sa part Cléophée regarda à nouveau ses deux photos. Elle souria en regardant ses deux photos, puis elle se remémora le prénom de son chien et explosa de rire. Elle s’assit sur son lit et regarde par la fenêtre. Le ciel est tellement bleu ce jour ci, cela la fit rêver. Elle se voyait à Disneyland Paris avec sa famille en train de faire des photos avec La Belle et La Bête. Elle souriait bêtement quand on toqua à la porte. Elle se retourna et espérait que ce soit ses parents avec Vidocq ! Mais non, c’était le docteur, il voulait lui parler :

     -Bonjour Cléophée. Commença-t-il.

    -Bonjour. Répondit-elle poliment.

    -Ça va ?

    -Oui.

    -Je suis venu te voir pour te dire qu’il va falloir te raser la tête, tes cheveux tombent par touffe et cela ne va pas être beau à voir.

    -Ah parce que être chauve c’est plus sexy ?

    -Cléophée s’il te plait n’en rajoute pas.

    -Ok, bon vous allez me tondre comme un mouton quand ?

    -Maintenant. Dit le médecin d’un ton désolé.

     

    Elle le suivit dans sa salle de bain, et le médecin commença à lui raser les cheveux. Elle se retenait de pleurer elle ne voulait pas qu’on la prenne pour un bébé. Une fois son supplice finit, elle retourna se coucher. Elle se remit à rêver, elle avait besoin d’être dans son monde, elle en avait marre de cette chambre sans vie et de ce qu’elle endurait. Cette fois dans son rêve elle était à moto avec Vidocq à ses côtés et elle sauvait le monde. Elle souriait à cette pensée. On frappa à la porte, c’était Anita qui apportait une tablette de chocolat :

     -Tiens je t’ai apporté sa princesse ! Dit-elle à Cléophée en lui donnant la tablette.

    -Mais je n’ai pas le droit…

    -Ce sera notre secret. Rétorqua Anita avec un clin d’œil.

    -Merci beaucoup. Tu sais je voulais m’excuser pour tout à l’heure, j’étais énervée.. 

    -Ah bon ? Tu étais énervée ? Je ne m’en rappelle pas, ou cela ne m’a pas marquée.

     

    C’est ça que Cléophée aimait chez Anita, c’est qu’elle n’est pas rancunière. C’est la seule personne de l’hôpital qui s’occupe aussi bien d’elle. La seule personne qui arrive à donner de la vie à cet édifice. Cléophée souria, posa la tête sur l’oreiller et s’endormit d’un coup.

     

     

     


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    Le lendemain, Cléophée se réveilla à 9h, elle se rappela qu’aujourd’hui des clowns vont venir à l’hôpital faire un spectacle. Elle passa un tee shirt rouge, un pantalon gris et se mit un foulard sur la tête pour pas qu’on voit qu’elle n’a plu de cheveux. Un brancardier est venu l’aider à se lever et l’accompagna à la salle commune. En arrivant elle vit les 2 clowns. Tous les deux étaient maquillés de manière très absurde, en les voyant Cléophée ria. Elle prit place avec les autres et regarda le spectacle avec un regard d’enfant insouciant. C’était tellement beau à voir tous ces enfants en train de rire aux blagues des clowns. Pendant quelques heures ils n’ont pas pensé à l’hôpital, ils étaient comme transportés dans une autre planète. Une planète que seuls les enfants peuvent construire grâce à leur imagination. Une fois le spectacle fini, Cléophée alla vers les clowns :

     -Messieurs les clowns je peux vous posez une question ?

    -Bien sûr. Répondit les deux clowns en chœurs.

    -Comment vous arrivez à faire autant rire et voyager les enfants alors que vous êtes vieux ?

    -Tu sais, fit le premier, quand on grandit on ne croit plus à la magie du monde. Mais nous les clowns on y croit encore, c’est pour cela qu’on arrive à vous faire voyager et rire avec vous car nous avons gardé notre part d’enfant.

    -Mon collègue à raison, dit le deuxième, nous sommes juste des adultes qui ont oublié de grandir. Notre monde est absurde, tu verras il y a plein de chose que tu ne connais pas mais que tu vas connaitre en grandissant et tu regretteras l’âge de quand tu étais enfant. Alors nous avons choisi de rester des enfants car quand on est enfant tout est plus facile.

     

    Cléophée leur souria, leur fit un bisou et retourna dans sa chambre avec le même brancardier qui avait fait l’allée avec elle. Elle ne savait pas son prénom, et s’en fichait. Elle n’aimait pas son regard rempli de compassion, elle avait juste envie de le frapper. Arrivés à sa chambre il lui dit « Mademoiselle est arrivée à bon port devant sa chambre », elle ne répondit pas mais pensa « évidemment stupide tu veux que j’aille où ? Je n’arrive pas à marcher seule ». Elle s’allongea sur son lit et mit ses écouteurs. Elle repense à ce que lui as dit les clowns. « Quand on est enfant tout est plus facile, pensa-t-elle, il est drôle lui, il croit que c’est facile de passer tous ces week end là ? ». Elle regarda l’heure sur son portable, il était déjà 15h, ses parents vont venir la chercher dans 2h. Elle avait vraiment hâte de retrouvé son chez soi avec ses parents ainsi que son plus fidèle ami, mais elle avait peur de voir leur réaction. La réaction de ses parents et de ses camarades. Elle se disait que certains vont rire d’elle et que d’autres allait la fuir comme si elle avait une maladie contagieuse.

     

    On toqua à la porte et ouvrit la porte, c’était le même médecin que la veille, il entra dans la chambre et lui lança d’un ton très professionnel :

     - Je suis venu te donner tes médicaments, tu en as besoin.

    - Pourquoi je les prends si je ne guéris pas ? Répondit Cléophée d’un air innocent.

    - Ces médicaments font en sorte que ton cancer ne s’aggrave pas, il faut absolument que tu les prennes.

     

    Cléophée ne répondit pas, elle en avait marre de ses réponses toute faite. Le médecin partit et elle se dit « au lieu de me cassez les pieds avec les mêmes phrases à longueur de journée, va chercher un traitement pour ce que j’ai stupide ».  Elle regarda à nouveau par la fenêtre en rêvant. Elle aimerait tellement aller à DisneyLand Paris avec sa famille. Elle se voyait dans le grand château de Cendrillon habillé en princesse. Elle s’assoupit à cette pensée.

     - Cléophée, ma chérie réveille toi. Lança sa maman d’un ton plein d’amour.

     

    Cléophée se réveilla avec un large sourire. Ses parents sont enfin venus la chercher, ses yeux brillaient d’excitation. Enfin elle allait retrouver sa chambre rose  qui n’appartient qu’à elle. Pendant que son excitation était à son comble, elle posa les yeux sur ses parents. Ils avaient tous les deux les larmes aux yeux, Cléophée se rappela alors qu’elle n’avait plus de cheveux.

     - Je suis désolée, dit-elle avec les larmes aux yeux.

    - Désolée de quoi ? Lui fit maman, ce n’est pas grave que tu sois chauve tu es toujours aussi belle.

    - Bien sûr que oui ma puce, ajouta papa, tu es toujours la plus belle.

     

    Cela fit sourire Cléophée, son papa l’a pris dans ses bras pour l’emmener dans la voiture. Pour sa part, sa maman portait son sac. Pendant le trajet, les parents de Cléophée avait mis « j’ai demandé à la lune » d’Indochine sur la station radio, ils chantaient tellement fort et mal que Cléophée riait aux éclats. Arrivés à la maison, sa maman lui fit des spaghettis à la bolognaise, elle savait que c’était le plat préféré de sa fille. Une fois le repas terminé, Cléophée fit un bisou à ses parents, pris Vidocq avec elle et alla se coucher. Une fois dans le lit elle commençait à vraiment redouter le lendemain, elle avait vraiment peur des moqueries. Vidocq se serra contre elle, comme pour la protéger et Cléophée s’endormit en espérant que la journée de demain ne sera pas trop horrible.

     


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