• Les retrouvailles (9)

     

    Enfin le Samedi matin arriva, Cléophée ne tenait plus en place tellement elle avait hâte d’aller dans son endroit rêver. Anita arriva à 7h30 pour prendre Cléophée et l’emmener à DisneyLand.

     - Enfin tu es là, dit Cléophée.

    - Tu ne voulais pas que j’arrive à 5h du matin peut être ? Répondit Anita avec un air ironique.

    - Bah si, lança Cléophée en faisant un clin d’œil.

     

    Cléophée sortit de l’hôpital pour la première fois en plusieurs mois. Elle monta dans la voiture d’Anita. Cette dernière mit la chanson « J’ai demandé à la lune » et chanta à tue-tête avec Cléophée pendant tout le long du trajet. Avant d’arriver à destination Anita lança à Cléophée

     - Tu verras, cette journée sera remplit de surprise.

    - Ah bon ? Lesquelles ? Répondit Cléophée avec son air curieux qui fit sourire Anita.

    - Je ne te le dis pas ce n’est pas une surprise sinon.

    - Pfff….vous avez toujours cette phrase en tête les adultes.

    - Tu verras, mais cela vaut le coup.

     

    Trente minutes plus tard, la voiture s’arrêta. Cléophée sortit vite de la voiture pour contempler le château de la belle au bois dormant que tous les visiteurs voient de loin. Elle lança à Anita :

     - Waw, c’est encore plus beau que dans mes rêves.

     

    Trouvant qu’Anita ne sortait pas assez vite de sa voiture, Cléophée lui prit la main et la tira pour qu’elle se dépêche. En s’approchant du portail, Cléophée vit un petit chien qui avançait vers elle et qui japait très fort. Elle regarda mieux et vit que c’était Vidocq. Elle le prit dans ses bras et l’innonda de bisous et de câlins. Cela faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas vu, cela lui remonta complètement le moral. Peu après, elle sentit des bras l’emprisonner et la tirer en haut. Cléophée hurla, et reconnu son père qui lui lança le plus beau sourire qu’un père puisse donner à sa fille. A ses côtés, il y avait sa maman. Cléophée hurla de joie. Enfin elle était heureuse, elle en pleura au bout de quelques instants.

     - Pourquoi vous n’êtes pas venu avant ? Demanda Cléophée d’un air innocent.

    - Ma chérie, commença maman, avec ton père on a refait ta chambre. Nous avons tous changé et avons mis ce qu’il te faut pendant tes traitements.

    - Oui, continua papa, cela nous a pris beaucoup de temps nous en sommes désolés. Puis, nous avons beaucoup travaillé pour que tu puisses avoir cette journée à disneyland, puis pour payer tes traitements. Tu sais ce n’est pas gratuit, mais on veut le meilleur pour toi.

    - C’est de ma faute, lança Cléophée, je suis désolée d’être malade tout est de ma faute.

    - Dis pas de bêtise Cléophée, dit Anita, rien n’est de ta faute, tu n’as rien fait pour avoir ce foutu cancer. Ne te démoralise pas princesse, tu n’as pas choisi cette maladie mais c’est à toi de choisir si tu veux te battre ou non.

    - Je veux me battre, mais ce n’est pas facile, puis je pensai que papa et maman m’avaient oublié.

    -  Mais non, reprit papa, nous ne t’avons pas oublié, nous sommes vraiment désolés, mais à présent nous sommes là pour toi. On ne te lâche plus et tu vas venir vivre à la maison ce sera mieux pour toi.

    - Puis, tu nous as beaucoup manqué, reprit maman, à Vidocq aussi.

     

     

     

    Cette phrase fit rire Cléophée, mais ce qu’elle ne savait pas que ses parents avaient vraiment fait une dépression ses derniers mois et ne voulait pas que Cléophée les voient comme ça car ils se disaient que c’est à eux de donner  l’exemple à Cléophée pas le contraire.

     

     - Nous avons une surprise pour toi Cléophée, dit maman.

    - Laquelle ? Tu vas me dire que si tu me le dis cela ne sera pas une surprise?

     

    Maman souri et regarda derrière elle et dit « allez viens », Cléophée vit Yann arrivé. Elle lui courut dans les bras et lui fit un gros bisou sur la joue.

      - Je suis tellement contente de te voir, fit Cléophée.

    - Moi aussi. Écoute-moi, j’ai repensé à ce que tu m’as dit. Je m’en veux de ne pas être revenu plus tôt mais cela m’a fait du mal. Cléophée je t’aime, je suis amoureux de toi. Je ne veux pas te laisser seule encore une fois. Je sais que tu es malade et je m’en fiche d’accord ? Cela n’arrêtera jamais l’attachement que j’ai envers toi. Alors ne me rejette pas si c’est réciproque et on se battra ensemble contre ton cancer, d’accord ?

    - Je m’excuse aussi, et oui je suis d’accord. Je t’aime aussi.

     

    Yann posa ses lèvres sur celle de Cléophée, elle était tellement heureuse à ce moment-là. Après le baiser, Cléophée regarda sa famille, Anita et Yann et dit :

     - Je suis tellement contente de voir tous ceux que j’aime ici,  mais on ne va pas rester devant le portail toute la journée, on va s’amuser ?

    - Tu ne perds pas le Nord toi, fit Anita.

     

    Cléophée ria aux éclats, mis la main de Yann dans la sienne, et entrèrent tous enemble dans DisneyLand, l’endroit où s’exauce tous les vœux.

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Octobre 2015 à 12:07

    :3 c'est beau

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