• Asma,

    Cette distance me tue. Tu me manques énormément. Notre amitié va survivre à ces km hein ? De toute façon je ne m'arrêterai pas de t'envoyer des messages sur Facebook. Mais beaucoup de chose me manque. Tes messages le matin pour me demander si nous allons nous voir dans la journée ou manger ensemble. De te pousser gentiment quand j'étais à côté de toi, ton odeur me manque aussi. Ta manière de mettre ta main devant ta bouche quand tu rigoles ou encore faire semblant de bouder pour que je te taquine encore plus me manque. Depuis que tu es partie tout est différent. Devant tout le monde j'ai le sourire et je rigole tout le temps, mais sa me tue de te savoir dans un autre continent. Tu as mis tellement de joie dans ma vie pendant 3 ans que quand tu es partie toute mes journées sont devenues sombres. Tu ne me manques pas à petite dose, non, tu me manques constamment h24 de manière super forte. Tu étais et tu es ma Asma, celle qui a toujours été là. Quand tu me voyais tu savais comment j'allais, aujourd'hui je met 2-3 smileys et tu penses que je vais bien mais non...et vice versa. Ne me dis pas le contraire je ne te croirai pas.

    J'ai peur. Vraiment peur. Peur d'oublier nos souvenirs. Peur que tu m'oublies. Peur d'oublier le son de ta voix et ta manière de sourire. Je ne veux pas que tout ça fasse partie du passé. On va se revoir. Je viendrai. Je viendrai te faire chier, mais surtout te prendre dans mes bras. Je regrette de ne pas l'avoir fait plus souvent. Je ferai tout, pour t'entendre parler, te voir sourire et te faire rire. Depuis que tu es partie j'ai l'impression de faire du sur place, tu étais une partie de moi et tu es partie avec. Tu as laissé un grand vide, un vide que je n'arrive pas à combler même si j'essaye. J'ai besoin de toi et de ta présence, me laisse pas avancer seule dans l'obscurité. Personne n'arrive à me faire rire comme toi tu le faisais.

    Moi sans toi, c'est quoi ? Des journées sombres ponctuées par des gros moments de déprime. Des larmes que je ne versent pas en repensant à nos souvenirs. Des mots que je garde pour moi car je n'arrive pas à tout te dire de ce qui se passe dans ma tête en ce moment. Tiens parlons de ce qui se passe dans ma tête et dans mon cœur. C'est la merde. Clairement. J'en ai ras le bol de pleins de chose.

    Mon envie ? Prendre le premier avion et te prendre dans mes bras et ne plus jamais repartir. Je ferai tout pour que la distance ne casse pas notre amitié....mais je veux qu'on redevienne proche comme avant.

    Je me répète, mais je veux que tu sois là avec moi, car sans toi je ne suis plus vraiment moi. Tu es la seule qui me comprends à 100%. Tu es un pilier pour moi, et la je m'effondre petit à petit dans l'océan de souvenir qui nous relient...

    Ne m'oublie pas. Je t'aime énormément. <3

    #A


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  • Tic, Tac.

    L'aiguille ne cesse de tourner.

    Tic, Tac.

    Mais quand cette heure va-t-elle passer ?

    Tic, Tac.

    Le doux son de l'horloge me fait penser,

    Tic, Tac.

    A des choses qui vont encore me déprimer.

    Tic, Tac.

    Dans ma bulle je suis entrée,

    Tic, Tac.

    Plus personne ne viendra me répéter.

    Tic, Tac.

    "Pourquoi tu ne souris pas, ça ne va pas ?"

    Tic, Tac.

    "Laisse moi tranquille, tout va bien ne t'en fais pas."

    Tic, Tac.

    En deux secondes, un nouveau mensonge inventé.

    Tic, Tac.

    Et oui personne ne voit la vérité.

    Tic, Tac.

    Aux idées noirs je suis abonnée.

    Tic, Tac.

    Aux espoirs de bonheur j'ai renoncé.

    Tic, Tac.

    Encore une soirée de pleurs je vais passé.

    Tic, Tac.

    Le lendemain un sourire aux lèvres j'ai montré.

    Tic, Tac.

    Encore une fois j'essaye de me suicider.

    BOUM.

    Enfin, la mort est venue me chercher.


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  •  

    24 septembre 2015…

     

    « Ben Charlène tu as oublié que c’était l’anniversaire de ton parrain ? »

     

    Je n’ai pas fait gaffe à la date c’est vrai, mais je savais que son anniversaire c’était aujourd’hui.

     

    Alors voilà, je te souhaite un joyeux anniversaire. 1 année de plus où je ne vais pas pouvoir entendre ta voix. Franchement ? Sa me tue. Tout le monde dit qu’avec le temps ça va mieux, mais c’est des conneries, tu me manques toujours autant. Ce qui me fait le plus de mal, c’est que le son de ta voix je l’oublie petit à petit, que nos maigres souvenirs se modifient. Je suis désolée, je n’ai pas la force d’aller au cimetière, j’y retournerai je te le promets mais je ne sais pas quand. J’y suis allée qu’une fois c’est vrai, mais voir ton nom sur la pierre tombale m’avait donné un gros coup. Tu sais le genre de coup qui t’arrive en plein dans la figure. Je regrette tellement de chose tu ne peux pas savoir à quel point, toutes nos promesses qu’on s’était dite on ne va pas les tenir. Mais tu sais quoi, je vais aller à un match OL contre OM car je t’avais toujours dis qu’on irait !

     

     On ne se voyait pas souvent, mais tu me manques atrocement. Tous les jours je pense à toi, tu es toujours là dans mon cœur. J’espère que tu es fier de moi de là-haut. Finalement on était limite des inconnus nous deux hein ? On ne se voyait presque jamais, se téléphonait rarement, on s’envoyait deux cartes postales dans l’année et basta. Malgré cela je t’ai toujours beaucoup aimé, tu étais malade c’est vrai mais tu as toujours voulu me faire plaisir.

     

    J’étais petite, je ne comprenais pas pourquoi tu ne pouvais pas venir tout seul en voiture, pourquoi il fallait que tu fasses attention à ton cœur. J’aurai du venir te voir plus souvent, même quand tu étais à l’hôpital. Je suis venue te voir qu’une fois, mais je n’avais vraiment pas la force de venir d’autre fois. Cela va bientôt faire 3 ans que tu n’es plus là et j’espère que tu veilles sur moi. Ce n’est pas facile de ne pas déprimer quelquefois. J’essaye de rester debout sur des jambes fébriles qui sont sur le point de basculer. Je me refuse de retourner à terre, mais ton absence me fait vraiment beaucoup de mal.

     

    Tu sais, quand papa m’a dit que tu n’étais plus là au départ je n’y croyais pas. J’attendais que tu m’appelles pour me dire que c’était une blague, mais non c’est bien la réalité. Tu es dans les étoiles à présent. Ton numéro est encore dans mon répertoire, et il m’arrive encore d’espérer que ce soit toi qui m’appelle.

     

    Tu as été un super parrain. J’ai eu de la chance de t’avoir dans ma vie, même si tu n’es plus là tu as toujours une place immense dans mon cœur. Je t’aime.

     

    Ce texte reflète mon état actuel, totalement perdue avec des pensées qui vont dans tous les sens. Parrain, je te souhaite un joyeux anniversaire, et j’espère que tu veilles sur nous…

     

     

     

    « J’aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps, j’aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps, j’aurai aimé que mon chagrin ne dure qu’un instant mais tu sais j’espère au moins que tu m’attends. »

     

    On se retrouvera. <3

     


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  •  

    (Quelques mois passèrent l’état de Cléophée de s’améliorait pas, elle n’avait pas de nouvelle de ses parents, ni de Yann. Elle désespérait de jour en jour et déprimait. Elle avait perdue beaucoup de poids. Elle en avait marre de tout)

     

    Anita entra dans la chambre et pris place à côté du lit de Cléophée.

     - Cléophée ?

    - Mh ?

    - Tu maigris de plus en plus, parle-moi. Qu’est-ce qu’il y a ?

    - Je suis en train de mourir, mes parents s’en fichent de moi et Yann aussi. Je suis toute seule et j’en ai marre. J’ai juste envie d’en finir des fois tu comprends ?

    - Hey Princesse, il ne faut pas penser comme ça. Je suis là pour toi alors n’hésite pas à me parler. Ne dis pas de bêtises comme ça, il y a toujours un rayon de soleil même quand tout autour de toi est gris. Bats-toi pour vivre.

    - Pourquoi ?

    - Parce que moi je t’aime.

    - Moi aussi.

     

    Anita partit de la chambre les larmes aux yeux elle se faisait beaucoup de souci pour Cléophée. Cela faisait des mois qu’elle n’arrivait plus à la faire sourire. Elle savait que si Cléophée n’avait plus le goût de vivre, elle ne prendra plus ses médicaments et se laissera mourir. Anita décida alors d’appeler les parents de Cléophée.

     - Allô ?

    - Allô oui bonjour Madame c’est Anita à l’appareil.

    - Anita ? Cléophée à un problème ??

    - Elle ne va pas très bien en ce moment, venez lui rendre visite cela lui fera du bien.

    - Nous n’avons pas la force de la voir dans un hôpital nous sommes désolés.

    - Elle a vraiment besoin de vous, s’il vous plait venez, pour elle.

    - Nous verrons. Au revoir.

    - Au revoir.

     

    Après ce coup de fil Anita retourna à ses occupations. Cléophée pour sa part, écouta sa musique en espérant avoir des nouvelles de sa famille. Elle s’endormit au bout de 10 min. A son réveil, elle vit Anita à son chevet.

     - Ah enfin tu te réveilles. J’ai quelque chose à t’annoncer.

    - Qu’est-ce qu’il y a ? Il y a un problème ?

    - Non loin de là, j’ai une surprise pour toi princesse !

    - Laquelle ?

    - Non mais je ne sais pas si je te le dis enfaite.

    - Alleeeeeeeeeeeeeeeeeeez dis-moi.

    - Bon, alors samedi prochain c’est mon jour de congé et j’ai pu faire en sorte que tu sortes de l’hôpital pendant 1 journée. Je vais donc t’emmener à Disney Land.

    - C’est vrai ? répondit Cléophée avec un grand sourire aux lèvres.

    - Bien sûr que oui. Alors tu veux venir ?

    - Bien entendu.

     

    Cléophée sauta au cou d’Anita pour la remercier. Enfin son rêve allait se réaliser. Une journée dans l’endroit le plus féerique aux yeux de chaque enfant. Cette nouvelle lui redonna un grand sourire et la bonne humeur. Cléophée compta les jours pendant cette semaine interminable.

     


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    La chambre plongée dans l’obscurité,

     

    Arrivent toutes les mauvaises pensées.

     

    La journée le sourire est placardé sur mon visage,

     

    Malheureusement tout le monde tombe dans ce mirage.

     

    Des larmes ont envies de coulées,

     

    A côté de moi, des photos déchirées.

     

    Dans mes oreilles les écouteurs ont pris leurs places,

     

    Le son à fond pour enfin faire taire les menaces

     

    Toujours présente dans mon esprit

     

    Comme si elles aimaient me pourrir la vie.

     

    « Charlène tu viens à la fête ? »

     

    Non merci, je n’y ai pas vraiment la tête.

     

    Comment m’amuser alors que des choses me hantent ?

     

    Comment faire la fête alors que dans ma tête j’ai des pensées envahissantes ?

     

    J’ai juste envie de faire comme avant,

     

    M’isoler, et ne plus pensée au présent.

     

    J’ai juste envie d’être seule,

     

    En attendant mon linceul.

     


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